A la base, un intérêt grandissant pour la théorie de l’attachement, la lecture conseillée du livre « L’attachement, un instinct oublié » par un formateur en psychopathologie suivi de 2 articles sur la douance qui me parlent énormément et que je  découvrent être du même auteur.

Je contacte Yvane Wiart qui me répond le soir même et qui m’annonce qu’elle sera à Bruxelles quelques semaines plus tard !
C’est donc à l’occasion de la foire du livre de Bruxelles que j’ai eu l’occasion de rencontrer Yvane Wiart, une femme qui en connait un morceau sur la théorie de l’attachement et qui mène des recherches en ce sens. Elle a des convictions et n’a pas peur de le dire, elle est sensible à l’idée que certaines personnes n’ont jamais eu l’idée de se dire « surdoués » parce qu’elles acceptent généralement mal cette étiquette et qu’elles vivent ce décalage sans trop savoir pourquoi.
Yvane nous dit : « J’ai depuis plusieurs années le projet d’un livre sur le sujet qui sommeille dans un tiroir. Je suis bloquée par un problème de titre, qui conditionne l’approche de la suite. En effet, comment titrer sur les « surdoués » pour être utile à des personnes qui ne se reconnaissent pas sous ce vocable… et comment dire autrement ? »
En attendant, elle a contourné le problème en rédigeant des ouvrages qui ne portent pas explicitement sur les surdoués, mais qui s’adressent à des questions qui les concernent, tout autant que la population générale.
  • Le premier porte sur la violence psychologique et sa reconnaissance, dont toute personne « différente » fait les frais de manière privilégiée, en famille ou ailleurs (je devrais le recevoir prochainement, vous savez que c’est un sujet qui me tient à coeur dans ma pratique je vous en reparlerai !).
  • Le deuxième, celui que je suis entrain de lire destiné à la base aux professionnels,  explique la théorie de l’attachement qui permet de comprendre l’écoute et le soutien dont tout être humain a besoin pour se développer sainement, et qui offre des pistes pour se reconstruire lorsqu’une telle attention de la part des proches a fait défaut.
  • Le troisième s’intéresse aux relations entre le psychisme et le corps. Il explique le stress et ses liens avec la maladie, illustrée ici par ce cas extrême qu’est le cancer. Mais il ne faut pas se fier aux apparences et se limiter à son titre, il parle surtout de santé, comment la conserver ou comment la reconquérir en apprenant à mieux se connaître soi-même et à mieux s’accepter…  (ce titre est aussi dans l’envoi que j’attends)

Une soirée riche en échanges et en perspectives ! Yvane reviendra à Bruxelles dans le cadre du cycle de conférences et ateliers « H-Potentiel » et nous parlera de la théorie de l’attachement et en quoi elle peut faire écho chez le surdoué ! Si vous voulez être certain d’être informé, inscrivez-vous à la newsletter des Emotifs Talenteux !

Ci-dessous, vous trouverez l’article « Comment reconnaître un adulte surdoué » tel que publié. Et Yvane ajoute « Par ailleurs, le texte a été tronqué à sa publication, voici la fin que j’avais prévue » : « Des surdoués, là où on ne les attend pas… Pour finir, être surdoué ne rime pas nécessairement avec réussite sociale, du moins, celle-ci est-elle en réalité toute relative. Pensez un instant à l’immigré qui a eu l’idée de tout quitter pour venir jusqu’ici, au périple qui a été le sien, à la langue étrangère qu’il a souvent apprise tout seul, à la débrouillardise dont il a dû faire preuve pour s’en sortir. Sans doute regarderez-vous d’un autre œil l’homme ou la femme qui vient vider votre corbeille de bureau, ainsi que le chef de bande qui règne en maître sur un trafic qui, pour peu recommandable qu’il soit, nécessite une bonne dose d’intelligence ! »

Pour lire l’article « Comment reconnaître un adulte surdoué »